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Un peu plus sur notre appartement à Nahariya

holiday apartment in Nahariya with pool and sea view
 
Dupleix de 50 m² avec des escaliers un peu raide, il ne convient pas aux personnes à mobilité réduite ou aux enfants de moins de 15 ans. 
 

Bien qu’il puisse accueillir 4 personnes (le canapé du salon pouvant se transformer en deux lits simples), il est idéal pour un couple.  
 
Il est composé d’un salon avec vue sur la piscine et la mer, une cuisine entièrement équipée (quand je dis entièrement, je veux dire jusqu’au gaufrier sans lequel ma fille ne peut pas survivre ou le Ninja pour faire des shakes dont j’ai du mal à me passer). La chambre est spacieuse, avec un lit queen size super confortable et l’écran d’une smart TV d’une taille absolument ridicule… Oui, je me suis fait refourger un écran géant par le vendeur, j’ai cru défaillir lors de sa livraison!), avec Netflix, youtube et tout un tas d’applications que les non hébraïsants risquent d’avoir du mal à utiliser., la fibre Internet, un belle salle de bain et une machine à laver/sèche-linge.  
 
La piscine n’est ouverte qu’en été (de juin à octobre) de 6.30 à 23.30.
Elle mesure 25 mètres, est incroyablement propre et bien entretenue et encore plus incroyablement sous-utilisée. Même au mois d’août, avant 10.00 et après 20.00, vous aurez la piscine pour vous tout seuls. En milieu de journée, je n’ai jamais compté plus de 20 personnes dans et autour de la piscine aux heures de pointe!  
 
Pour vous encourager à tirer le meilleur parti de l’appartement, son tarif est rapidement dégressif. Le prix indiqué est le tarif avec TVA, les touristes avec visa de 3 mois n’y étant pas asujettis, peuvent en soustraire 17%.
 
1 nuit: 800 sh (nous ne recommandons pas cette option!) 
2 nuits: 1400 sh
3 nuits: 1800 sh
4 nuits: 2200 sh
et ainsi de suite…
 
Si vous êtes pressés de voir les photos, vous pouvez dérouler ce post jusqu’en bas, mais avant de les mettre, j’avais envie de raconter l’histoire complètement abracadabrante de comment nous sommes devenus les heureux propriétaires d’un petit appartement de vacances à Nahariya! Parce que je dois vous dire un secret, ce n’était pas exactement dans nos plans. Pour tout dire, avant ce fameux weekend de septembre 2021, le plan était d’utiliser nos économies pour créer un salon de thé anglais dans le désert… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je tiens tellement à raconter cette histoire. Pour vous prévenir d’un effet secondaire totalement irrésistible : toute personne entrant dans l’immeuble risque d’être prise d’une envie pressante d’acheter un appartement dans l’immeuble avant la fin de son séjour.  

L’histoire légendaire de ce qui fût !

Tout a commencé il y a un an exactement. Comme aujourd’hui, c’était le weekend juste avant les célébrations du nouvel an juif. Nous avions reçu une annulation de dernière minute et avions décidé de profiter de cette rare opportunité pour passer le weekend à Haïfa. Ayant récemment découvert son marché aux puces, nous en étions tombés amoureux. On nous avait dit qu’il était bien plus grand le weekend. C’était notre chance d’aller voir ça de plus près. (note pour le lecteur, les vendeurs sérieux sont ouverts en milieu de semaine et un peu perdus sous la masse de choses inintéressantes le weekend, il vaut infiniment plus le détour en semaine). 

Espérant âpater les enfants et qu’ils nous accompagnent, j’ai commencé à chercher un appartement à louer avec piscine. La première offre sur mon feed était un petit appartement à Nahariya. Sur les photos, la grande porte-fenètre du salon offrait une vue imprenable sur la mer. J’étais enchantée. J’en avais complètement oublié les enfants, la piscine, Haïfa et d’un clic rapide, je le réservais.  

Et puis ce n’était pas bien grave s’il n’était pas à Haïfa et s’il ne pouvait pas accommoder les enfants. Puisqu’il avait l’air parfait. Et c’est ainsi que nous nous sommes mis en route pour de nouvelles aventures… Enfin, jusqu’à ce qu’arrivés à destination, ohn jette un coup d’oeil à l’extérieur du bâtiment et décide qu’il était tellemen monstrueux qu’il n’était pas prêt à y passer ne serait-ce qu’une minute. 

Mais nous venions de conduire pendant plus de trois heures et il était hors de question que je retourne à Sde Boker sur le champ. John allait devoir ravaler son snobisme et rentrer dans l’immeuble plus vite que ça ! 

Je vous préviens, cette photo tirée directement de Google met le bâtiment à son avantage. Dans la réalité, c’est bien pire… Le brutalisme à l’Israélienne des années soixante-dix dans ce qu’il a de plus affreux. 

C’est donc à contre-coeur que John a accepté de monter les escaliers. Légèrement soulagé de constater que l’entrée avait été récemment rénovée et était bien entretenue et qu’il y avait un ascenseur tout neuf. 
 
En ouvrant la porte de l’appartement, malgré tout son scepticisme et son envie de critiquer, John n’a pas pu s’empêcher de pousser un sifflement admiratif. C’était encore plus beau que sur les photos! Non seulement parce que l’appartement avait été récemment rénové et était incroyablement confortable, mais aussi parce que le design d’origine était vraiment astucieux. J’ai appris plus tard que l’immeuble avait été planifié par un architecte américian renommé qui avait, à l’époque, fait venir en Israël les dernières idées californiennes (mais alors pourquoi faire si moche de l’extérieur?).  
 
Le fait que chaque appartement soit construit sur deux étages permet deux choses : de donner une vue sur la mer à chacun des habitants et d’avoir une brise constante grâce ) une orientation est/ouest. 
 
Avant toute chose, nous avons ouvert la porte-fenêtre en grand pour respirer l’odeur de la mer. Le bruit des vagues était si apaisant ! Et puis sans un mot, nous nous sommes assis. Nous avons chacun saisi notre téléphone. Nous ne nous sommes même pas concertés. Nous avons chacun de son côté commencé à chercher un appartement à acheter dans l’immeuble.  
 
Oui, parfois, il faut se rendre à l’évidence. 
 

Ceux qui achètent plus vite que leur ombre ? 

 
En moins de deux heures, nous avions visité 4 appartements. 5 minutes après y être entrés, nous avions jeté notre dévolu sur un appartement jumeau de celui dans lequel nous restions. Même étage, même plan au sol à une exception près. Au lieu de deux petites chambres, un couloir et une salle de bain à l’étage, quelques murs avaient été cassés et il n’y avait plus qu’une grande chambre et une grande salle-de-bain, ce qui représentait une nette amélioration à  quelque chose qui peu avant nous avait semblé parfait!
 
Comble du bonheur, il avait été rénové une dizaine d’années auparavant avec les matéreiaux les moins chers et les plus moches du marché. Il allait falloir le rénover entièrement!!!! 
 
 
 

La plus longue attente au monde

Mon imagination s’est mise en branle. je n’arrêtais plus de rêver et d’aménager l’appartement. Et cette phase allait durer longtemps puisque l’appartement avait un locataire et que bien que les contrats aient été échangés début octobre, nous n’allions en prendre pocession qu’à la fin du mois de juillet. 
 
Et pendant toute cette période, le propriétaire – comme le locataire – sont restés sourds à nos requêtes et n’ont pas accepté une seule fois de nous laisser entrer dans l’appartement pour prendre des mesures et travailler sur des bases plus solide. Une torture. 
 
Pour patienter, nous nous sommes rendus régulièrement à Nahariya afin d’explorer la région. Chaque visite nous faisant tomber un peu plus amoureux de la région. Il faut dire qu’après des années de négligence, la région de Nahariya est en train de montrer de sérieux signes de renaissance. Il est de plus en plus évident que le nouveau maire est bien décidé à lui redonner son lustre d’antan. C’est en train de devenir une ville incroyablement agréable pour ses habitants et les visiteurs. 
 
Détail qui a son importance, j’y ai même découvert ma patisserie préférée du pays (et j’en ai essayé un certain nombre !). La vraie patisserie française, qui ne fait pas de compromis pour séduire le palais israélien en créant des gâteaux trop sucrés et trop compliqués. Bien sûr, j’hésite à en donner l’adresse étant donné que lors de ma dernière visite, sa vitrine était presque vide et j’ai bien cru que j’allais devoir repartir les mains vides. Mais je ne suis pas du genre à garder une bonne adresse pour moi. Alors quand vous viendrez dans l’appartement, ne manquez pas de faire un tour chez Orly Sitbon, rue Itzhak Sade. Faites-moi confiance, j’ai essayé toutes les patisseries du coin (et il y en a vraiment beaucoup!) et rien, je repète RIEN n’est comparable.
 

Une rénovation sans heurts

Les statistiques sont formelles, la plus grande cause de divorce sont les travaux de rénovations. Mais nous sommes d’une espèce différente. Nous vivons pour les travaux de rénovation ! 
 
Quand arrive juin et la basse saison dans le Néguev (complètement injustifié étant donné que l’été est glorieux dans le Néguev),  nous commençons à sentir les fourmis nous démanger . Il est temps pour nous de trouver un nouveau projet de construction. 
 
En général, ça se passe comme ça. J’ai en tête un coin de la maison qui nécessite une petite amélioration. Je propose une idée un peu vague. John fait quelques suggestions, ce qui me donne de nouvelles idées et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous soyions tous les deux satisfaits. Le modeste projet d’origine a pris des dimensions pharaoniques et nous pouvons nous mettre au travail avec une division des tâches parfaitement réglementée :  John exécute, je supervise. Bientôt vingt-cinq ans que ça fonctionne pour nous et que nous n’aimons rien de plus que casser un mur, en construire deux autres, un petit coup de peinture ou quelques meubles à déplacer. 
 
Mais ce projet était complètement différent. A cause d’une technicalité, nous avons reçu les clés deux semaines plus tôt que prévu, juste au moment où John partait en Angleterre. Miraculeusement, Micha, que nous avions sélectionné pour faire les travaux après de nombreuses recommandations chaleureuses était libre, si bien que c’est Micha qui s’est exécuté et lui que j’ai supervisé… La supervision a été d’une simplicité enfantine : un coup de fil quotidien pour me raconter l’avancée des travaux et un aller-retour à Nahariya pour constater que les travaux avançaient bon train, que Micha n’avait besoin de rien ni personne et que la piscine n’attendait que moi. 
 
Jamais travaux n’ont généré aussi peu de drames. Même lorsque nous avons découvert qu’il allait falloir casser les escaliers et en faire de nouveaux, il n’a pas fallu plus de deux minutes à Micha pour me rassurer et me faire réaliser que je n’aurais pas à vendre le rein de John. Tout était sous contrôle, l’opération s’est avérée rapide et n’a coûté qu’une fraction de plus de ce qui avait été budgété. Une rénovation en temps et en heure (non, pardon, avec deux semaines d’avance) et sans dépasser le budget. Du jamais vu !
 
Il faut dire que sans vouloir me vanter, je suis très forte pour les budgets ! Est-ce que je vous ai déjà parlé de mon talent caché ? Je tiens ça de ma mère qui a gagné de nombreux prix pour avoir estimé le poids de quelque chose (en général un panier de la ménagère… oui, je vous assure, ces compétitions existent. En tout cas, elles existaient dans la France rurale des années 80 et pas de bol pour les autres, ma mère était trop forte et raflait tous les prix!). Et bien moi aussi, je suis super forte quand il s’agit de déterminer un poids, un prix ou un horaire. Mais pas les distances, pour les distances je suis très nulle. Ne me demandez pas pourquoi. Je sais, je sais, c’est un talent très utile et je devrais donc bien être autorisée à m’en vanter de temps en temps, non ?
 
Mais revenons-en à nos moutons.
 
Pendant ces trois semaines de travaux, j’ai appris deux faits très importants sur Micha.
 
Le premier, c’est qu’il n’aime pas, mais alors pas du tout, qu’on ne suive pas ses conseils. Lorsqu’il avait pris les mesures de la cuisine, il avait dessiné le plan qu’il avait en tête et qui n’avait qu’un défaut : il n’avait rien à voir, mais alors rien du tout, avec celui que j’avais imaginé depuis plusieurs mois. Quand est venue l’heure de planifier et de commander la cuisine, en toute innocence, je n’en ai fait qu’à ma tête… Qu’est-ce que je nai pas entendu lorsque je lui ai envoyé les plans pour qu’il fasse les préparations pour la plomberie et l’électricité ! Il a passé une bonne demie-heure à me sermoner, critiquant chacune de mes décisions et me prévenant que j’allais regretter jusqu’à la fin de mes jours de ne pas l’avoir écouté.
 
La seconde, c’est que parfois, il était un petit plus indépendant que ce que j’aurais souhaité. En particulier la fois où il m’a glorieusement annoncé qu’il avait changé tous les accessoires que nous avions choisis pour la salle de bain. En entendant la liste de ses changements, je me suis vite rendue compte qu’il prévoyait de donner à la pièce une ambiance 101 dalmatiens.  
 
Heureusement, lorsque je lui demandais de revenir au plan d’origine, il s’exécutait, non sans m’assurer que je ne comprenais rien aux nouvelles tendances et que j’allais regretter mes choix. 
 
C’est lorsqu’il a eu l’idée de mélanger du marbre blanc au basalte des escaliers que j’ai dû me rendre à l’évidence… Nos goûts étaient aux antipodes. 
 
Je commençais à m’inquiéter et à me demander si ces vélléités d’indépendance allaient avoir un impact sur le résultat final. 
 

A la découverte du résultat

Je ne vous tiendrais pas en haleine plus longtemps. Il n’y a pas eu de surprise. Micha a été incroyable jusqu’au bout. Il ne lui a pas fallu trois semaines pour passer de ça

A ça

Et de ça

à ça

Je viens de passer ces deux derniers mois dans l’appartement, profitant de la piscine et de la mer à fond, et malgré tous les avertissements de Micha, je suis très satisfaite de tous mes choix. 

Malgré toutes les menaces de Micha, je suis très contente du résultats et après y avoir passé près de deux mois à profiter pleinement de la mer, de la piscine et de tout ce que la région a à offrir, je suis fin prête à lâcher prise et à laisser les autres profiter de cet appartement, en espérant qu’ils l’aimeront autant que moi. 

Si vous aussi, vous aimeriez passer quelques jours dans notre appartement de Nahariya, rien de plus simple. 

Vous pouvez appeler John au +972-522712304

M’envoyer un Whatsapp +972527206860

Ou nous envoyer un email sur : johnjkrivine@yahoo.com

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Auteur/autrice : Marion Krivine

French owner of Krivine Guesthouse in Midreshet Ben Gurion, together with my British husband John. A little piece of european greenery in the heart of the Negev Highlands, Israel. I have set out on this journey in order to provide our guests with the most accurate, up-to-date and comprehensive guide of the area.

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